Le 3e pilier b pour les frontaliers
Pour un travailleur frontalier, préparer sa retraite signifie souvent combler les lacunes laissées par l’AVS et la LPP. Le 3ᵉ pilier B est uniquement souscrit auprès d’une compagnie d’assurance, la fréquence et le montant des primes sont alors fixés au contrat ; ils ne peuvent pas être suspendus puis repris librement, contrairement au 3ᵉ pilier A bancaire, seul produit réellement flexible sur ce point. Il sert aussi d’outil de prévoyance libre, capable de financer des projets, de protéger la famille ou de consolider un patrimoine transfrontalier, à long terme.
Principe du 3e pilier b
Contrairement au 3e pilier A, strictement lié à l’âge légal de la retraite et plafonné fiscalement, le 3e pilier B relève de la prévoyance libre. Concrètement, il s’apparente à un contrat d’assurance-vie ou à un compte d’épargne investissement libellé en francs suisses, ouvert auprès d’un assureur.
Le capital est accessible à tout moment et sans condition particulière ; vous récupérez simplement la valeur de rachat du contrat. Si le contrat est encore récent, cette valeur peut être faible : le 3ᵉ pilier B demeure avant tout une épargne de long terme, destinée à financer aussi bien la retraite que d’autres projets futurs.
Selon la formule choisie, les fonds peuvent être placés sur des supports sécurisés à taux garanti, investis partiellement en obligations ou orientés vers des portefeuilles d’actions suisses et internationales. Le rendement potentiel est donc corrélé au profil de risque accepté.
Enfin, la composante assurance décès facultative protège la famille en cas d’imprévu.
Le frontalier, un statut particulier
Travailler en Suisse tout en résidant en France expose le frontalier à des règles fiscales et sociales. Sa retraite dépend partiellement des régimes helvétique (AVS, LPP) et français.
Pour qu’un travailleur frontalier puisse déduire fiscalement les primes d’un 3e pilier qu’il s’agisse d’un pilier 3a ou 3b, il doit d’abord obtenir le statut de quasi-résident. LP Advice accompagne ses clients dans cette démarche. L’imposition du capital et des rentes varie ensuite selon le canton de travail et la domiciliation fiscale en France. Les revenus en francs suisses subissent les fluctuations du taux de change ; constituer une épargne diversifiée en monnaies complémentaires limite ce risque.
Enfin, le frontalier doit veiller à la déclaration du contrat au fisc français au titre des avoirs détenus à l’étranger, afin d’éviter une pénalité. L’accompagnement par un conseiller transfrontalier reste donc précieux.

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